mémoire cathare (2ème partie)

Publié le par Prince Occitan

Simon de Montfort chef de la croisade

 

 Simon de Montfort

 

Août 1209, avec la prise de Carcassonne se finit la première partie de la croisade contre les Albigeois, mais malheureusement la tragédie ne s’arrête pas là pour autant. Après avoir trahis leur parole, les croisés Français on jeter dans les geôles de sa ville, le jeune Vicomte Raimond-Roger Trencavel où celui-ci finit par y mourir. Certains seigneurs Français commencèrent alors à dirent que dès la fin de leur quarantaine, ils allaient rentrer chez eux. 

Le légat du pape Arnault Amaury, qui avait été désigné chef de cette croisade en terre Occitane par le pape Innocent III, et qui aurait prononcé devant Béziers : « tuer les tous, dieu reconnaîtra les siens ! », réfléchit à qui transmettre cet héritage.

Réunissant les principaux grands seigneurs, il leurs demande de bien vouloir accepter de prendre en charge cette Vicomté.

Le Duc Eudes III de Bourgogne qui était le plus haut dignitaire de la croisade, à qui le légat s’adressât en premier se désiste, tout comme les Comtes de Nevers et de St Pol. Car de fait, s’ils acceptent ces terres, ils se mettent en port à faux vis à vis du roi de France, Philippe II dit Philippe Auguste, qui considérait cette usurpation comme un viol flagrant de ses droits régaliens.

Le Comte Raymond VI de Toulouse se proposât alors d’administrer les terres de son neveu, mais le légat Arnault Amaury s’y opposât, et finalement, ce fut un petit seigneur d’île de France qui en accepté l’héritage. Le Comte Simon de Montfort.

Ho ! Bien évidemment d’abords il fit semblant de refuser l’offre, mais se laissât très facilement convaincre, car cet immense territoire représenter bien plus que le petit bout de lopin de terre qu’il possédait en région Parisienne. Bien évidemment, il posait certaines conditions, mais qui n’était pas sans arrière pensées. Notamment, le cas échéant où il demanderait de l'aide aux seigneurs présent, que ceux-ci le face.

Une fois cette décision prise les grands seigneurs rentrèrent chez eux laissant là Simon de Montfort avec quelques petits chevaliers de France qui voulaient encore jouer à la guéguerre. Cependant, au bout d’un certain temps, la majorité de ces croisés finirent eux aussi par se lassés et se retirés jugeant leurs temps de service expiré. Montfort resta alors isolé au milieu de populations hostiles, qui ne cessèrent d’harcelées la petite troupe qui lui restât malgré tout fidèle.

Arriver au printemps 1210, il avait déjà reperdu une grande partie de ses possessions. Heureusement pour lui, et malheureusement pour les Occitans, sa femme, Alix de Montmorency, lui amena un corps de 15 000 hommes. De plus, il engage également un grand nombre de ribauds et de coupeurs de gorges près à se vendrent au plus offrant, ainsi il pût à nouveau reprendre l’offensive. Avec acharnement il se mit aussitôt à assiéger château après château, ainsi que les villes fortifiées de ses nouvelles Vicomtés qui avaient repris leur indépendance. N’hésitant pas à massacré toutes personnes qui s’opposaient à lui, que cela soit des hommes, des femmes ou des enfants.

S’est ainsi que la ville de Minerve, pourtant perché sur un gros rocher, dessinant une véritable île continentale entourée par les canyons des deux rivières qui convergent à cet endroit : La Cesse et son affluent le Brian tombât à son tour.

Arnault Amaury qui arrivât sur les lieux au moment où, Montfort et Guilhem IV de Minerve négociaient la reddition de la ville, bizarrement accepte que le seigneur du château, ainsi que les habitants et les défenseurs de la ville puissent quitter librement la citée, tout comme les hérétiques.

Mais à une seule condition ! Qu'ils abjurent leur foi !

Robert Mauvoisin, l’un des lieutenants de Simon de Montfort, proteste alors à propos de cette clause, déclarant que les croisés sont venus pour extirper l’hérésie de ces terres, et affirme que les cathares n’abjureront que par peur de la mort et non par foi. Ce à quoi l’abbé lui rétorquât : « ne craignez rien, car je crois que très peu se convertiront ! ».

Effectivement, seules trois femmes acceptent sur les cent cinquante Parfaits, qui sont brûlés ce jour là.

Le bûcher de Minerve est le premier d'une longue série qui finira par avoir raison du catharisme et qui se terminera en 1321 à Villerouge-Termenès par celui de Guillaume Bélibaste.

Pour Simon de Montfort, Minerve est le premier des trois châteaux qui lui donneront un réel contrôle de ses Vicomtés. La prise de Termes ne tardera pas, et Pierre Roger de Cabaret livrerât ensuite son château sans combattre. Par la suite, ceux qui oseront lui résister, le payeront chèrement, car Simon de Montfort y commettrât de nombreux génocides sur les populations.

Mais son champ d’opération vas s’élargir très largement, lorsqu’il rentrerât en lutte contre Raymond VI, Comte de Toulouse.

 

Voila pour la deuxième partie de cette tragédie, d'ici quelques temps je vous donnerez la suite, qui est encore parsemer de massacres et de buchets.
Alors à bientôt !

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